La souveraineté économique, un enjeu majeur pour l’Afrique

En donnant le ton des travaux, le Premier Ministre a rappelé l’importance de bâtir une économie africaine plus résiliente et moins dépendante des aléas extérieurs. Selon lui, la souveraineté économique n’est pas synonyme de fermeture ni de repli, mais bien la capacité des nations africaines à exploiter pleinement leurs potentialités, tout en s’ouvrant à des partenariats équilibrés et gagnant-gagnant. Ce message a trouvé un écho particulier dans le contexte actuel, marqué par les crises géopolitiques, les tensions commerciales mondiales et les défis climatiques qui affectent durement les économies africaines.

Miser sur les atouts Africains

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, est revenu sur les défis mais aussi sur les nombreuses opportunités qui s’offrent au continent. Pour lui, l’Afrique dispose d’un socle solide : une population jeune et dynamique à transformer en dividende démographique, des ressources naturelles abondantes, une diversité culturelle et des marchés en pleine expansion.

« Il nous faut axer nos décisions sur nos réalités intrinsèques afin d’impulser un développement endogène et durable, en ligne avec l’agenda 2063 de l’Union Africaine », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la nécessité de promouvoir des champions africains, capables de rivaliser sur les marchés internationaux et de renforcer l’inclusivité de la croissance économique. Pour le ministre, seule une Afrique résiliente, ouverte mais ferme dans ses choix stratégiques, pourra faire entendre sa voix dans la gouvernance économique mondiale.

Une plateforme de haut niveau

La cérémonie d’ouverture a réuni un parterre de personnalités issues des sphères politique, économique et diplomatique. Parmi elles :

• Le Ministre d’État, Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara 
• Le Ministre marocain en charge des investissements, Karim Zidane 

Plusieurs Ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire ;

• Le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Dr Sidi Ould Tah 
• La Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Mme Louise Mushikiwabo 

Ainsi que M. Ethiopis Tafara, Vice-Président de la Société Financière Internationale (SFI).

La diversité des participants illustre la volonté de faire du forum une véritable plateforme de dialogue international, où se confrontent idées, expériences et solutions concrètes pour le développement du continent.

Une ambition : passer de la réflexion à l’action

L’édition 2025 de la CGECI Academy entend marquer une étape décisive. Après plus d’une décennie d’échanges et de plaidoyers, l’heure est désormais à la mise en œuvre de stratégies tangibles pour bâtir une économie africaine souveraine, inclusive et compétitive.

Ateliers thématiques, panels de haut niveau et rencontres B2B rythmeront ces journées, avec l’objectif de générer des propositions fortes pour transformer les potentialités africaines en leviers de croissance durable.

Un rendez-vous pour l’avenir

À travers cette édition, le patronat ivoirien et ses partenaires réaffirment leur engagement à accompagner la transformation structurelle des économies africaines. L’appel est clair : il est temps d’agir, de libérer les énergies locales et de bâtir un modèle de développement qui place l’Afrique au centre de la gouvernance économique mondiale.

La CGECI Academy 2025 s’impose ainsi comme un rendez-vous stratégique, à la croisée des visions politiques et entrepreneuriales, pour façonner l’avenir économique du continent.

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