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Coopération Côte d’Ivoire-Egypte : le Ministre Souleymane Diarrassouba préside la cérémonie d’ouverture du Forum économique du Club Afrique développement

Le Forum économique du Club Afrique Développement du Groupe Attijariwafa Bank s’est ouvert, le lundi 29 avril 2024, à l’aéro-cité de Port-Bouët, sous la présidence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, en présence du Vice-Ministre du Commerce et de l’Industrie de la République Arabe d’Egypte, autour de la thématique ‘’Un pont d’affaires entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte’’.

Dr. Souleymane Diarrassouba a saisi cette tribune pour rappeler l’excellence des rapports des relations diplomatique et économique entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte. A la clef, des niveaux d’échanges commerciaux estimés à 175,8 milliards Fcfa (287 millions de dollars US) en 2023. La valeur globale des exportations ivoiriennes vers l’Egypte représente 37,8 milliards Fcfa, soit 62 millions de dollars US et les importations de la Côte d’Ivoire d’origine égyptienne sont estimées à 138 milliards de FCFA (225 millions de dollars US), en 2023.

 

Il a également salué la présence d’entreprises égyptiennes en Côte d’Ivoire dans les secteurs de BTP, de l’énergie, du commerce et des services et a encouragé les hommes d’affaires ivoiriens à faire plus de commerce d’affaires en direction de l’Egypte qui offre un marché de plus de 110 millions de consommateurs.

 

« L’organisation de cette mission multisectorielle à Abidjan est, pour nous, un signal fort et l’expression manifeste de votre volonté à faire de la Côte d’Ivoire un partenaire privilégié, à aller plus loin dans le renforcement des relations économiques et commerciales entre nos deux pays », a-t-il salué.

 

Puis, se satisfaisant de la tenue de ce forum initié par le Club Afrique Développement du Groupe Attijariwafa Bank, qui œuvre positivement en faveur du rapprochement entre le monde des entreprises de nos deux pays, le Ministre du Commerce et de l’Industrie a salué les efforts des Ambassadeurs de Côte d’Ivoire et d’Egypte.

Monsieur le Ministre a surtout salué Mohamed ElKettani, PDG de Attijari Group, pour cette belle initiative qui renforce l’intégration continentale à travers la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf), et qui ouvre des perspectives pour la création d’entreprises ivoiro-egypto-marocaines, pour l’éclosion de grands champions africains par la promotion du commerce et des investissements.

 

Faut-il le rappeler, le Club Afrique Développement offre une occasion de rencontre et de réflexion dédiée à la communauté des affaires engagée en Afrique, ainsi que des opportunités de rencontre d’affaires à des entrepreneurs et des investisseurs ivoiriens et égyptiens en leur permettant d’établir des partenariats.

A juste titre, le Ministre Souleymane Diarrassouba a présenté l’embellie de l’économie ivoirienne et a invité les acteurs du secteur privé égyptien à saisir les opportunités qu’offre la Côte d’Ivoire en y investissant dans tous les secteurs (agro-industrie, agriculture, immobilier, tourisme, service …).

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5ième Conférence mondiale du cacao à Bruxelles : le Ministre Souleymane Diarrassouba invite à intégrer les coûts de la durabilité dans la rémunération des producteurs pour une chaîne de valeur cacaoyère plus équitable

A l’ouverture des travaux de la 5ième Conférence mondiale du cacao, le lundi 22 avril 2024 à Bruxelles, le Ministre du Commerce et de l’Industrie a appelé à une mutualisation des efforts, pour une chaîne de valeur cacaoyère plus équitable, durable et prospère.

L’appel du Dr. Souleymane Diarrassouba est d’autant plus judicieux, que le cacao est important dans l’économie mondiale, eu égard au rôle vital qu’il joue en tant que produit de base de grande valeur. Il est capital pour l’économie des pays producteurs comme moteur de croissance, de création d’emplois pour les jeunes et les femmes.

« J’invite les Gouvernements, Organisations de la Société civile, Producteurs et Consommateurs à jouer leur rôle dans la construction d’une chaîne de valeur cacaoyère plus équitable, durable et prospère », a-t-il exhorté.

Poursuivant, le Ministre Souleymane Diarrassouba a notifié l’importance de l’or brun pour la Côte d’Ivoire dont il constitue l’un des piliers de son économie. En effet, il représente plus de 30% de ses exportations, près de 15% de son PIB, et emploie environ 7 000 000 de personnes. En 2022/2023, les exportations de cacao de la Côte d’Ivoire ont atteint 2 000 000 de tonnes en équivalent fèves.

Le chef de la délégation ivoirienne n’a pas manqué de rappeler le problème de la faible rétribution des producteurs qui demeure et constitue l’une des préoccupations majeures dans cet écosystème. « Sur plus de 120 milliards de dollars de chiffre d’affaires généré par l’industrie mondiale du cacao et du chocolat, les producteurs ne bénéficient que de seulement 6% », a-t-il regretté.

Car, en effet, les prix bas payés aux producteurs de fèves constituent un frein à leur capacité à investir dans des pratiques agricoles intensives et durables, telles que l’utilisation de techniques de culture respectueuses de l’environnement, l’adoption de technologies modernes et la formation continue des travailleurs agricoles.

« Notre vision doit être celle d’un planteur au centre de la chaîne de valeur, rémunéré à hauteur de ses coûts de production et des services rendus pour la protection de l’environnement. C’est cette valeur sociétale qui doit être le principal déterminant de sa rémunération, et pas seulement les fluctuations erratiques et spéculatives des bourses des matières premières », a insisté le Ministre Souleymane Diarrassouba.

Dans la foulée, il est revenu sur la nécessité de la transformation locale du cacao, afin de générer plus de ressources pour les pays producteurs, des revenus conséquents pour les producteurs agricoles, ainsi que des emplois pour les femmes et les jeunes. Aujourd’hui, le broyage des fèves de cacao se fait principalement en Europe avec 35% des broyages mondiaux, en Afrique avec 24%, en Asie et Océanie avec 22% et en Amérique avec 19%.

En Côte d’Ivoire, les mesures incitatives ont permis d’accroître la capacité de broyage à plus de plus de 900 mille tonnes de fèves. De nouveaux projets d’unités industrielles de broyage de cacao sont également en cours de construction à Abidjan et à San Pedro.

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Yamoussoukro/Commerce : la Direction régionale du Commerce met fin à la vente subordonnée de produits de grande consommation dans les supermarchés

La Direction régionale du Commerce et de l’Industrie de Yamoussoukro a pris en flagrant délit de vente subordonnée de produits de grande consommation le supermarché ‘’King Cash’’ le vendredi 22 mars 2024. En fin d’après-midi, ce jour-là, un appel anonyme d’une cliente informe la direction régionale de ce que ce supermarché conditionne l’achat du sucre par l’achat préalable d’autres produits. Immédiatement, une équipe y est dépêchée. Elle est conduite par le directeur départemental, Ouattara Brahima, dont l’enquête terrain a permis de confirmer la plainte du client.

 

« Ce magasin exigeait l’achat d’un autre produit avant de servir le sucre. Nous avons eu les preuves matérielles. Le reçu à l’appui et la caissière même a confirmé la pratique. Sur le champ, nous avons adressé une convocation au gérant du supermarché. Il s’est présenté à nos bureaux le lundi 25 mars 2024. Entendu sur Procès-verbal (PV), nous lui avons notifié l’amende. La sanction immédiate, c’était la saisie-conservation des marchandises de ce supermarché mais le faisant, nous allons priver les populations d’accès à ce supermarché. Nous lui avons infligé une amende qu’il doit payer », a expliqué le Directeur régional du Commerce et de l’Industrie, Kouadio Kouakou Ferdinand.

 

Pour lui, en effet, il est hors de question de tolérer ce genre de pratiques commerciales qui malheureusement surviennent en ce mois de jeûne musulman et de carême catholique qui constitue une période de grande consommation. Rappelant la mission de protection des consommateurs, le Directeur régional a noté que des équipes sillonneront tous les supermarchés, afin de s’assurer qu’ils respectent la réglementation du commerce. Puis d’inviter les consommateurs à dénoncer les pratiques illégales.

 

« Cela nous permet d’agir efficacement. Chaque fois qu’ils constatent des comportements qui ne respectent pas la réglementation, ils doivent les dénoncer. Il y a le numéro vert du Ministère du Commerce et de l’Industrie : 1343 qui reçoit les plaintes qui nous sont transmises par la suite pour traitement. Il y a également l’application Contrôle Citoyen à télécharger pour dénoncer les commerçants indélicats. Parfois, quand nous recevons les plaintes enregistrées par le numéro vert et qu’on appelle les clients concernés, ils ne décrochent plus. Mais nous disons qu’ils peuvent venir directement à la direction régionale sise au 100 Logements garçons près de la préfecture de police », a-t-il invité.

 

Les enquêtes menées dans les 14 Supermarchés et supérettes de Yamoussoukro le lundi 25 mars 2024 ont permis de constater que l’ensemble de ces surfaces se conforment à la réglementation en vigueur. « Nous restons vigilants. Ils ont certainement eu l’information que l’un des leurs est en difficulté.

Nous allons multiplier les contrôles constamment pour faire respecter le droit des consommateurs », s’est-il engagé.

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Journée mondiale des droits des consommateurs 2024 : le Ministre Souleymane Diarrassouba fait la déclaration du Gouvernement sur l’intérêt de l’intelligence artificielle pour le consommateur

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie a fait la déclaration du Gouvernement à l’occasion de la 41ième édition de la Journée mondiale des droits des consommateurs qui se déroule autour de la thématique : ‘’L’intelligence artificielle équitable et responsable pour le consommateur’’.

 

A cette occasion, Dr. Souleymane Diarrassouba a rappelé l’importance de l’Intelligence Artificielle (IA) dans les usages quotidiens et a précisé qu’elle est une composante essentielle de la 5ième révolution industrielle ou Industrie 5.0. En effet, a-t-il ajouté, l’Intelligence Artificielle est aujourd’hui un pilier essentiel de la société moderne, car elle influence divers aspects de la vie au quotidien.

 

« En Côte d’Ivoire, le Gouvernement reconnait la nécessité d’intégrer l’Intelligence Artificielle dans les habitudes des populations ivoiriennes. Cette intégration tient compte de l’équité pour résorber les disparités (…) », a déclaré monsieur le Ministre, avant de réaffirmer la volonté du Gouvernement d’étendre le réseau national, en vue de faciliter l’accès du plus grand nombre de populations au haut débit. A la clef, un investissement de 115 milliards Fcfa pour le déploiement de 7 000 kilomètres de fibre optique.

 

Ce qui a fortement contribué au développement du numérique en Côte d’Ivoire. Ainsi, en 10 ans, le nombre d’utilisateurs d’Internet est passé de 9% à 34% de la population. Le secteur des services de télécommunications a généré un chiffre d’affaires de 1 139 milliards Fcfa, soit près de 2 milliards de dollars US ; ce qui représente 3% du PIB, 3 000 emplois directs et plus de 10 000 emplois indirects.

 

Rappelant la culture de l’Intelligence Artificielle pour l’Administration publique, le Ministre Souleymane Diarrassouba a signalé la conception de l’application dénommée ‘’Contrôle Citoyen’’ mise à la disposition du consommateur pour dénoncer les pratiques commerciales illicites.

 

Il a également révélé la mise en place par le Ministère du Commerce et de l’Industrie d’une application dédiée au relevé des prix, en vue d’obtenir en temps réel, la variation des prix des produits de grande consommation, avec en ligne de mire la lutte efficace contre l’inflation

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Mise à niveau des entreprises industrielles : le Ministère en charge de l’industrie initie un atelier sur le rapport de l’étude relative à l’actualisation PNRMN

Au nom du Ministre du Commerce et de l’Industrie, son Directeur de cabinet adjoint, Olivier Daipo, a procédé à l’ouverture de l’atelier de validation du rapport de l’étude relative à l’actualisation du Programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles (PNRMN), le jeudi 7 mars 2024.   L’événement s’est tenu à Seen Hôtel, au plateau en présence du Directeur général de l’Industrie, Tra Bi Emmanuel et Représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), Tidiane Boye.   A cette occasion, le Directeur de cabinet adjoint a rappelé que le Programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles avait lancé en 2014 avec pour objectif de développer la production industrielle, de promouvoir l’investissement et l’emploi, tout en améliorant la compétitivité des entreprises industrielles au niveau régional et international.   « A travers ce programme, le Gouvernement envisageait d’accompagner entre 120 et 150 entreprises industrielles à fort potentiel de croissance, en déployant à large échelle des actions de renforcement de leurs capacités et de leurs compétitivités », a indiqué le représentant du Ministre Souleymane Diarrassouba.   Et d’ajouter que le PNRMN a été financé par les entreprises privées, les banques et établissements financiers, les partenaires techniques et financiers et l’Etat à hauteur de 152 milliards Fcfa.   Le Directeur de cabinet Olivier Daipo a salué les résultats globalement satisfaisants de ce programme et a justifié le choix d’une nouvelle politique de mise à niveau des entreprises industrielles, au regard du contexte international marqué par des crises à la fois politique, sanitaire, sécuritaire et climatique et l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).   Le choix de cette nouvelle approche a été confié au cabinet CASA, avec pour mission de dresser le bilan du PNRMN et de proposer un nouveau programme, en tenant compte du contexte économique et des meilleures pratiques internationales.   Le Directeur de cabinet djoint n’a pas manqué de féliciter le Cabinet CASA pour le travail abattu, dont le rapport fera l’objet d’examen au cours du présent atelier.   L’atelier a réuni une soixantaine de participants issus des ministères concernés, des partenaires techniques et financiers, des organisations et des entreprises du secteur privé, des structures publiques et parapubliques concernées.